Un diorama comme support pédagogique

Crédit : https://dc.fandom.com/wiki/Batman_Vol_1_203

Le diorama pédagogique offre une représentation réaliste et immersive de systèmes complexes. Plus détaillé qu’une maquette didactique, il stimule la curiosité, facilite la compréhension par l’observation concrète et permet l’expérimentation sécurisée, constituant ainsi un support d’apprentissage particulièrement efficace.… Lire la suite →

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Le diorama

Le terme diorama, signifiant littéralement « voir à travers », naît en 1822 sous la plume de Louis Daguerre, dont le dispositif reposait sur des jeux de transparence et de lumière permettant de métamorphoser une scène peinte selon l’angle d’observation ou l’intensité lumineuse. Rapidement, le mot s’est détaché de son acception strictement illusionniste pour désigner plus largement toute reconstitution en volume d’un environnement réel ou imaginaire. Cette évolution conceptuelle est inséparable de l’apparition du panorama, notamment sous l’impulsion de Hendrik Willem Mesdag en 1880, qui a introduit l’idée d’une immersion totale du spectateur dans une scène enveloppante combinant peinture monumentale et éléments tridimensionnels.

Ainsi, le diorama se situe au croisement de plusieurs héritages : l’illusionnisme du XIXᵉ siècle, la mise en scène muséographique, la représentation miniature, les univers fictionnels, et plus récemment les applications pédagogiques et fonctionnelles. Cette pluralité en fait un objet hybride, à la fois artistique, scientifique, didactique et expérimental.

Crédit : https://youtu.be/1y60AN-pSyY?si=xSB_Q2XKaspkCPBP

Le diorama de L.Daguerre, était une expérience théâtrale présentait dans une salle où d’immenses scènes peintes à la main, dont certaines pouvaient atteindre 7m de hauteur, semblaient se modifier sous des effets controlés de lumière.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Diorama_de_Louis_Daguerre

Crédit : https://youtu.be/F5eAur5iBfI?si=fcWBW4eXUWsm56ww

Le plus connu des panoramas de H.W.Mesdag, est une peinture sur une paroie cylindrique, de 14m de hauteur et de 40m de diamètre, représentant la ville, le port et la plage de La Haye de manière réaliste, à laquelle ont été ajouté des objets réels dans l’espace entre les spectateurs et la peinture.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Panorama_Mesdag

Le diorama dans les pratiques contemporaines

Le diorama muséal : un outil de médiation immersive

Crédit : https://palaisdetokyo.com/exposition/dioramas/

Dans le champ muséal, le diorama constitue aujourd’hui un dispositif de médiation parmi les plus efficaces pour reconstituer des environnements naturels, ethnographiques ou historiques. Héritier du panorama de Mesdag, il associe décors peints, sculptures, éléments de collection, modélisations tridimensionnelles et scénographies lumineuses pour créer une continuité visuelle et spatiale entre l’objet et son contexte interprété.

Ces installations, souvent grandeur nature, permettent de recréer des milieux disparus, des scènes d’observation inaccessibles ou des situations historiques figées dans un instant précis. La force du diorama muséal tient à sa capacité à négocier simultanément la fidélité scientifique, l’efficacité narrative et l’impact esthétique. Il propose un accès direct à des réalités physiquement impossibles à reconstituer dans leur intégralité, tout en favorisant l’appropriation des savoirs par l’expérience immersive.

Des exemples de dioramas de musées

Une autre pratique du diorama : #diorama

En dehors des institutions, les pratiques amateurs et artistiques du diorama ont prospéré à travers les réseaux sociaux. Sous l’étiquette #diorama, des créateurs mettent en scène figurines, maquettes et photographies hyperréalistes dans des décors miniatures. Cette pratique, bien que détachée des ambitions scientifiques, mobilise des compétences avancées en modélisation, éclairage, composition visuelle et reconstitution de détails.

Elle révèle également une transformation contemporaine du diorama : d’objet d’exposition, il devient un support narratif modulable, circulant rapidement dans les espaces numériques et donnant lieu à une culture visuelle riche, partagée et constamment réinventée.

Un monde miniature hyper réaliste

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Ce tableau présente des photos du Musée de la miniature et du cinéma à Lyon dans lequel une collection permanente est consacrée à l’art de la miniature et notamment les oeuvres Dan Ohlmann.
Source : https://www.museeminiatureetcinema.fr


Quelle que soit sa finalité — artistique, scientifique ou pédagogique — le diorama repose sur un principe fondamental : offrir une vision condensée, intelligible et palpable d’un environnement complexe. En miniaturisant la réalité tout en en conservant l’essence, il permet une relecture systémique où la densité des détails contribue à structurer la compréhension.

Cette condensation visuelle permet non seulement de voir, mais aussi de comprendre : les relations spatiales, les interactions entre éléments, les fonctions, les circulations et les dynamiques contextuelles deviennent perceptibles d’un seul regard. Le diorama constitue ainsi un outil cognitif qui transforme l’observation en analyse.

Maquettes et pédagogie : clarifier, expérimenter, comprendre

Maquette et représentation technique

La maquette, entendue comme la reproduction partielle ou complète d’un objet ou d’un système, occupe une place essentielle dans les domaines de la conception technique. Elle constitue un outil d’expérimentation préliminaire permettant de tester des hypothèses, d’explorer des configurations matérielles, de représenter des mécanismes difficiles à visualiser et d’anticiper des comportements physiques avant la réalisation finale.

Dans un contexte non industriel, la maquette relève également de la culture populaire : assemblée comme un loisir, elle est appréciée pour sa valeur esthétique, mémorielle ou imaginative. Dans les deux cas, elle implique une réduction maîtrisée de la réalité en vue de la rendre étudiable, manipulable ou interprétable.

Une maquette peut également désigner un objet, qu’il soit physique ou numérique, conçu pour offrir une représentation réduite et fidèle d’un élément réel. Utilisée à des fins informatives, pédagogiques ou démonstratives, elle permet d’illustrer de manière concrète des concepts, des structures ou des environnements complexes. Les maquettes architecturales en sont un exemple emblématique : elles matérialisent, à une échelle réduite, les volumes, proportions et organisations spatiales d’un projet, facilitant ainsi la compréhension et l’analyse de celui-ci par différents publics, qu’il s’agisse de professionnels, d’étudiants ou de visiteurs.

La maquette didactique : un support de compréhension

La maquette didactique ou pédagogique répond à un objectif spécifique : rendre accessibles des systèmes ou phénomènes abstraits. Elle procède par simplification volontaire et sélection des éléments essentiels pour favoriser une compréhension progressive.

Ce support est particulièrement pertinent dans l’étude de l’électricité, de l’électronique, de l’automatisme ou de la robotique. La manipulation directe, l’observation des interactions et la possibilité de démonter ou de recomposer le modèle facilitent la formation des apprenants et stimulent leur capacité à analyser et formuler des hypothèses.

Des exemples de maquettes didactiques

Une pédagogie sécurisée et active

L’un des apports majeurs de la maquette pédagogique réside dans la sécurité : elle permet d’exposer les apprenants à des systèmes potentiellement dangereux sans risque réel. Elle autorise également la simulation de dysfonctionnements, l’exploration de scénarios inhabituels ou l’expérimentation de solutions créatives.

Cette pédagogie active, fondée sur l’essai, l’erreur et l’observation, est particulièrement adaptée aux sciences et techniques, où la compréhension passe souvent par la confrontation directe à des phénomènes concrets.

De plus, une maquette didactique est particulièrement utile pour appréhender des processus tels que ceux de l’électricité, de l’électronique ou de la robotique dans un contexte sécurisé, sans risque pour les apprenants, ni pour les systèmes étudiés. La maquette pédagogique permet ainsi de simuler des scénarios, de reproduire des dysfonctionnements ou d’expérimenter des solutions, dans un environnement contrôlé.

Les dioramas pédagogiques et fonctionnels : vers une immersion technique

Les dioramas pédagogiques et fonctionnels se distinguent des maquettes didactiques par leur double ambition : reconstituer le contexte matériel complet et intégrer des fonctionnalités opérationnelles réelles.

Ils mobilisent à la fois l’esthétique immersive du diorama traditionnel et la rigueur technique de la maquette fonctionnelle. Les systèmes miniaturisés qu’ils contiennent — circuits électriques, cartes électroniques, capteurs, réseaux câblés, interfaces homme–machine, microcontrôleurs — permettent d’expérimenter, de mesurer et d’analyser des comportements en conditions proches de la réalité.

Ces dispositifs présentent trois caractéristiques structurantes :

Une immersion contextualisée

Le décor n’est pas un simple fond visuel : il restitue l’environnement dans lequel les technologies opèrent. L’apprenant comprend ainsi non seulement le fonctionnement interne d’un système, mais aussi la manière dont il s’inscrit dans un espace architectural, technique ou industriel.

Une pédagogie inductive

Contrairement à la maquette pédagogique, le diorama ne simplifie pas : il expose. L’apprenant doit identifier les éléments pertinents, les relier entre eux, reconnaître des configurations fonctionnelles, déduire des relations causales et interpréter des signaux.

Cette démarche s’apparente à celle de l’analyse de systèmes réels.

Une fonctionnalité opératoire

Le diorama fonctionnel ne se contente pas de représenter : il fonctionne. Par ses mécanismes miniaturisés, il permet la simulation de défauts, l’expérimentation de scénarios, l’observation d’états dynamiques et l’analyse des interactions internes.

Diorama et maquette : complémentarités pédagogiques

Bien que proches, diorama et maquette ne remplissent pas les mêmes fonctions.

  • La maquette didactique simplifie pour faire comprendre.
  • Le diorama pédagogique complexifie pour apprendre à analyser.

Cette distinction n’est pas contradictoire : elle est complémentaire. En formation, la maquette introduit les principes fondamentaux ; le diorama permet d’en analyser l’application, les interactions et les limites dans un contexte réaliste. La transition de la maquette vers le diorama correspond ainsi à un passage du concept vers le système.

Le diorama du projet BATLab112 : un outil d’apprentissage intégré

Le diorama du projet BATLab112 constitue une illustration exemplaire de ce que peuvent offrir les dioramas pédagogiques et fonctionnels lorsqu’ils atteignent un haut degré de réalisation. Conçu comme une réinterprétation hyperréaliste de la Batcave à l’échelle 1/12, il intègre de véritables équipements électriques, électroniques et informatiques miniaturisés, agencés de manière cohérente dans une scénographie particulièrement soignée.

Il en résulte un dispositif pédagogique d’une grande richesse, alliant :

  • une immersion visuelle et narrative, qui capte l’attention et stimule l’engagement cognitif ;
  • une compréhension fine des systèmes industriels, rendue possible par la reproduction fidèle d’équipements réels et par leur mise en fonctionnement ;
  • un environnement d’expérimentation sécurisé, permettant la simulation de scénarios techniques, la détection de dysfonctionnements et l’exploration de solutions ;
  • une approche systémique, où les apprenants analysent non seulement chaque composant, mais aussi l’ensemble des relations qui les relient.

Le projet BATLab112 démontre que le diorama fonctionnel ne se contente pas d’illustrer : il enseigne. Il constitue un outil d’apprentissage intégré, capable de réunir esthétique, technique et pédagogie au service d’une compréhension avancée des systèmes électriques, électroniques et numériques. Par sa conception et par ses usages, il s’impose comme un support innovant pour l’enseignement des technologies industrielles contemporaines.

Voir aussi

Fil de lecture : La genèse du projet BATLab112

Le diorama pédagogique du projet BATLab112

La Batcave comme environnement technologique

Crédit : https://dc.fandom.com/wiki/Batman_Vol_1_48

En rassemblant des technologies avancées, des équipements industriels et des dispositifs d’analyse dans un espace restreint, la Batcave apparaît comme un environnement technologique complet. Elle constitue à la fois une vitrine d’innovations et un site quasi-industriel où l’intégration, l’optimisation et l’interaction de systèmes complexes peuvent être observées dans un cadre narratif immersif.… Lire la suite…

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Un espace où la technologie fonde l’identité du héros

L’un des traits distinctifs fondamentaux de Batman réside dans l’absence totale de pouvoirs surnaturels. Son efficacité repose exclusivement sur son intelligence, sa capacité d’analyse et l’usage stratégique de technologies de pointe rendues accessibles par ses ressources financières considérables. Dans ce contexte, la Batcave occupe une place centrale : loin d’être un simple repaire secret, elle constitue un environnement hautement technologique pensé pour soutenir l’action du justicier et amplifier ses capacités humaines.

L’élément emblématique de cet univers demeure le Batcomputer, véritable symbole de la supériorité technologique de Batman. Ses représentations fictionnelles évoluent au fil des époques, épousant les progrès réels de l’informatique, depuis les premiers systèmes de calcul jusqu’aux dispositifs d’intelligence artificielle avancée. Autour de cet équipement central se déploie un ensemble d’outils technologiques — drones, systèmes de surveillance automatisés, robots d’assistance — qui témoignent de l’actualisation constante du dispositif technique de la Batcave. L’ensemble forme un écosystème technologique dynamique, continuellement renouvelé pour rester en phase avec les avancées contemporaines. Ce caractère évolutif contribue à maintenir l’univers de Batman à la fois crédible, actuel et narrativement stimulant.

Une vitrine technologique et un laboratoire d’intégration

La concentration de technologies diverses au sein d’un même espace confère à la Batcave une dimension de véritable vitrine technologique. Chaque dispositif contribue à illustrer, sous une forme fictionnelle mais cohérente, un domaine particulier de l’innovation : informatique, robotique, systèmes embarqués, automatisation, communication, analyse de données, etc.

Cependant, la Batcave dépasse largement la fonction d’exposition. Elle constitue un environnement d’intégration où des technologies hétérogènes doivent coexister dans un milieu confiné, irrégulier et fortement contraint — celui d’une grotte naturelle. Les impératifs d’optimisation spatiale, d’ergonomie, de sécurité et d’efficacité opérationnelle imposent une ingénierie particulièrement sophistiquée. Cette configuration permet d’observer, même dans la fiction, les problématiques réelles que rencontrent les environnements techniques avancés : implantation des équipements, gestion énergétique, contrôle des systèmes, interactions homme–machine, compatibilité entre modules technologiques.

Un espace aux caractéristiques industrielles marquées

Au-delà des dispositifs informatiques et électroniques, la Batcave intègre également des équipements relevant de l’univers industriel. Les récits de Batman présentent ainsi des outils caractéristiques des ateliers de production ou des sites de maintenance : bras robotiques, plateformes tournantes, ponts roulants, stations de réparation et de diagnostic, infrastructures de levage ou de manutention. Ces dispositifs ne relèvent pas uniquement de l’imaginaire : ils répondent à des besoins fonctionnels liés à la construction, à la modification et à la maintenance de nombreux véhicules et équipements du héros.

À ce titre, la Batcave peut être appréhendée comme un véritable site industriel miniaturisé, où coexistent une pluralité de machines, d’outils et de systèmes autonomes dans un espace extrêmement restreint. Cette caractéristique accentue la complexité des interactions techniques et met en lumière les enjeux d’organisation, de synchronisation des activités et de gestion des risques.

Un décor ludique pour comprendre l’interaction des technologies

L’intérêt principal de la Batcave réside dès lors dans sa capacité à offrir, sous une forme narrative et ludique, une représentation densifiée de l’univers technologique contemporain. En concentrant dans un même lieu des technologies issues de domaines variés et en les insérant dans un environnement spatialement et physiquement contraint, la Batcave constitue un modèle pertinent pour appréhender les défis de l’ingénierie intégrée. Elle permet d’illustrer la complexité des chaînes technologiques, leurs interdépendances et les impératifs de performance globale qui en découlent.

En ce sens, la Batcave n’est pas seulement un décor emblématique : elle fonctionne comme un environnement technologique complet, où convergent innovation, ingénierie et mise en œuvre opérationnelle. Cet espace fictif offre ainsi un cadre particulièrement fécond pour réfléchir à l’articulation des technologies et à la manière dont elles cohabitent, se complètent et se renforcent mutuellement au service d’un objectif unique.

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Fil de lecture : La genèse du projet BATLab112

Le diorama pédagogique du projet BATLab112

La Batmobile du projet BATLab112

Crédit : https://pin.it/79FnkC0li

Bien que l’échelle de réalisation du diorama soit déjà fixée, les variations dimensionnelles observées d’un modèle de Batmobile à l’autre imposent de définir des critères de sélection rigoureux. Le choix du modèle ne peut se limiter à des considérations esthétiques… Lire la suite →

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Introduction

Si le projet BATLab112 se concentre principalement sur la Batcave, repère emblématique de Batman, l’intégration de la Batmobile dans le diorama constitue néanmoins un élément fondamental. Sa présence ne relève pas seulement de considérations esthétiques : elle conditionne la cohérence fonctionnelle de l’ensemble. En effet, les équipements industriels représentés — dispositifs d’entretien, de diagnostic ou de réparation — n’acquièrent pleinement leur sens qu’en relation directe avec le véhicule auquel ils sont destinés. Les caractéristiques dimensionnelles de la Batmobile deviennent ainsi un paramètre déterminant, guidant la conception, l’implantation et la mise à l’échelle de ces équipements au sein du diorama.

Définition des critères de sélection

Bien que l’échelle de réalisation du diorama soit déjà fixée, les variations dimensionnelles observées d’un modèle de Batmobile à l’autre imposent de définir des critères de sélection rigoureux. Le choix du modèle ne peut se limiter à des considérations esthétiques : il doit garantir une compatibilité précise entre les dimensions du véhicule et les trajectoires, dégagements et rayons de manœuvre des équipements industriels qui l’entourent.

Par ailleurs, ce choix doit s’appuyer sur la disponibilité de miniatures commercialisées à l’échelle retenue, dont la qualité de fabrication soit conforme aux exigences de réalisme du projet BATLab112. La possibilité d’accéder à un modèle numérique 3D constitue également un critère déterminant, dans la mesure où elle permet d’accélérer la phase initiale de conception et d’intégrer rapidement le véhicule dans les études de volumes.

Enfin, afin d’assurer un niveau de réalisme élevé, le modèle sélectionné doit être issu d’une œuvre en live-action — films ou séries — garantissant l’existence de données techniques fiables et de nombreuses références visuelles. Ce choix facilite non seulement la vérification des proportions, mais contribue également à renforcer la cohérence esthétique et narrative du diorama, en l’ancrant dans une représentation authentifiée de l’univers de Batman.

Dimensions réelles des Batmobiles

Les 6 modèles de Batmobile retenus sont tous issus des films en live-action les plus populaires. 

Batman – 1966

Batmobile fabriquée à partir d’un concept-car Lincoln Futura unique de 1955 de Ford Motor Company

  • Longueur
  • Largeur
  • Hauteur
  • Masse

5,47 m
2,29 m
1,22 m
2000 kg

Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Batmobile

Batman – 1989

La carrosserie sculptée en mousse et fibre de verre est posée sur un châssis de Chevrolet Impala. Deux voitures au total ont été construites pour le film.

  • Longueur
  • Largeur
  • Hauteur
  • Masse

6,62 m
2,40 m
1,30 m
*** kg

Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Batmobile

Batman Forever – 1995

Sous la carrosserie fabriquée en fibre de carbone La Batmobile « Batman Forever » est équipée d’un moteur Chevrolet 350 ZZ3 hautes performance.

  • Longueur
  • Largeur
  • Hauteur
  • Masse

7,62 m
2,40 m
3,20 m
*** kg


Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Batmobile

Batman & Robin – 1997

  • Longueur
  • Largeur
  • Hauteur
  • Masse

10 m
*** m
1,50 m
*** kg


Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Batmobile

Batman Begins – 2005

The vehicle is an original creation equipped with a Chevrolet 5.7L V8 engine

  • Longueur
  • Largeur
  • Hauteur
  • Masse

4,62 m
2,79 m
1,50 m
2300 kg


Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Batmobile

Batman v Superman – 2016

  • Longueur
  • Largeur
  • Hauteur
  • Masse

6,10 m
3,70 m
1,20 m
3200 kg


Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Batmobile

Synthèse

Analyse statistique

UnitéMinMaxEtendueMoyenneQ1Q3
Longueurm4,62105,386,785,837,37
Largeurm2,293,701,412,722,42,79
Hauteurm1,201,500,301,351,211,50
Massekg200032001200250021502750

Détail série statistique : Longueur

Le modèle de la Batmobile du film ‘ Batman & Robin ‘ de 1995 est de très loin le modèle le plus long puisque sa longueur de 10m est très supérieur à la moyenne, inférieure à 7m, soit un écart de plus de 47%.

La longueur du modèle de la Batmobile est le critère déterminant pour dimensionner le diamètre de la plateforme de stationnement. Cette plateforme ne doit pas être de dimension trop importante à l’échelle 1:12 pour respecter les objectifs de transportabilité du diorama final du projet BATLab112. Même si il semble difficile à atteindre, un objectif d’encombrement de 1000x1000mm est envisagé pour le diorama final. Ces côtes restent une référence dans la définition du modèle de la Batmobile du projet BATLab112.

La moyenne des longueurs est inférieure à 7m, qui correspond à l’échelle 1:12, à une longueur de 600mm. Un diamètre de la plateforme de stationnement de 600mm apparaît conforme avec les objectifs du projet même si cette côte est déjà supérieure à celle initialement prévue.

La longueur maximale est de 10m, qui correspond à l’échelle 1:12 à une longueur supérieure à 800mm. Envisager un modèle de batmobile de longueur supérieure à 800mm implique un diamètre du spot de stationnement de près de 1000mm, ce qui n’est pas conforme avec les objectifs de dimensions du diorama à l’échelle 1:12.

Détail série statistique : Largeur

Le modèle de la Batmobile du film Batman v Superman de 2016, est le modèle plus large, avec une largeur de 3,70m par rapport à une moyenne de 2,72m, soit un écart de 36%.

Une largeur moyenne de 2,72m, soit 227mm à l’échelle 1:12 et une largeur maximale de 3,70m soit 308mm sont des dimensions conformes avec les objectifs du projet.

Détail série statistique : Hauteur

Le modèle de la Batmobile du film ‘ Batman Begins ‘ de 2005, est le modèle le plus haut, avec une hauteur de 1,50m par rapport à une moyenne de 1,35m, soit un écart de 11%

Une hauteur moyenne de 1,35m, soit 112mm à l’échelle 1:12 et une hauteur maximale de 1,50m soit 125mm sont des dimensions conformes avec les objectifs du projet.

Détail Série statistique : Masse

Le modèle de la Batmobile du film Batman v Superman de 2016, est le modèle le plus lourd, avec une masse de 3200kg par rapport à une moyenne de 2500kg, soit un écart de 28%.

La masse du modèle de la Batmobile est le critère déterminant pour dimensionner les équipements de levage de la Batmobile. A ce stade de conception préliminaire du projet, le parangonnage des systèmes industriels existants montrent qu’il existe différentes solutions techniques de systèmes de levage d’une capacité maximale de 5000 kg. Cette valeur nous sert de référence dans la définition du modèle de la Batmobile du projet.

La moyenne des masses de la série est de 2500 kg avec une valeur maximale de 3200 kg. Ces valeurs sont tout à fait compatible avec la référence fixée.

Conclusion

Dimensionnement de la Batmobile

L’analyse des données statistiques des dimensions de différents modèles de Batmobile nous permet d’identifier les paramètres suivants pour le modèle de la Batmobile du projet BATLab112 :

Echelle 1:1Echelle 1:12
LongueurEnviron 6m500mm
LargeurInférieure à 4m333mm
HauteurInférieure à 1,50m125mm
MasseInférieure à 4000kg/

La Batmobile du projet BATLab112

Le modèle de la Batmobile du film Batman v Superman de 2016, est le modèle dont les dimensions sont globalement les plus proches des dimensions retenues.

Le diamètre de la plateforme rotative de la Batcave du projet BATLab112 à l’échelle 1:1 de 7m, défini à partir de ce choix de Batmobile, autorise la présence des autres Batmobiles de 1966, 1989 et 2005.

Disponibilité du modèle numérique 3D

Le modèle 3D de la Batmobile utilisée a été réalisé par Vyom de la communauté du site https://GrabCAD.com

FreeCAD

La modélisation du poste HT/BT équipant la Batcave du projet BATLab112 a été réalisé avec le logiciel FreeCad V0.19.

GrabCAD

Les fichiers des modèles 3D utilisés lors de la conception préliminaire du poste HT/BT équipant la Batcave du projet BATLab112 sont téléchargés à partir de la plateforme GrabCAD.

Disponibilité de modèles réduits à l’échelle 1/12

Des modèles miniatures à l’échelle 1/12 de ce modèle de Batmobile existent, plutôt dans la version très similaire du film de 2021 ‘ Justice League’.

Ces modèles ne semblent plus proposés à la vente, du moins en France, mais sont apparemment disponibles sur le marché de l’occasion.

Mise à jour : La Batmobile du Film The Batman de 2022

Le modèle de la Batmobile du film The Batman de 2022 n’a pas été pris en compte lors de la première édition de cet article en 2020.

Malgré toutes les vidéos sur le making-off de la Batmobile il est très difficile de trouver les dimensions officielles de ce modèle.

  • Longueur
  • Largeur
  • Hauteur
  • Masse

4,30 m
2,20 m
*** m
*** kg

Compte tenu des dimensions estimées de la Batmobile du film The Batman de 2022, ce modèle est compatible, à l’échelle 1/12, avec le diorama de la Batcave du projet BATLab112.

Voir aussi

Fil de lecture : La genèse du projet BATLab112

Articles – Batmobile

Un diorama à l’échelle 1/12

Source : https://dc.fandom.com/wiki/Batman_Vol_1_177

L’échelle 1:12 offre des perspectives d’intégration d’automatismes élaborés, un rendu réaliste, et des dimensions du diorama réalisé compatible avec son transport.… Lire la suite →

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Le choix de l’échelle 1/12

L’échelle choisie pour réaliser le diorama du projet BATLab112 est 1/12. Pour la petite histoire, cette échelle a été choisie avant le nom du projet et la création de ce site internet éponyme. Lorsque le projet a été baptisé BATLab112, 112 fait directement référence à cette échelle.

Comme le souligne l’article précédent, qui présente quelques unes des échelles de réduction les plus courantes dans la réalisation de miniatures ludiques, le choix d’une échelle peut être très lié à l’activité pratiquée. Cependant, le diorama du projet BATLab112, ne s’inscrit pas directement dans une pratique définie. Les objectifs de ce projet, entre esprit ludique et objectif pédagogique, univers imaginaire et réalisme technologique, niveau élevé de détails et transportabilité, ne permettent pas de mettre en évidence une échelle particulière.

La suite de cet article présente les différents critères qui ont amené à ce choix de l’échelle 1/12 pour réaliser le diorama du projet BATLab112.

L’échelle 1/12 dans la culture populaire

La popularité culturelle de l’échelle d’un diorama n’est certainement pas la plus importante, mais elle peut participé à une représentation simple et rapide des proportions de ce diorama, sans avoir besoin de mettre en oeuvre des calculs de conversion. A l’inverse, le diorama peut aussi permettre une meilleure appréhension des miniatures à cette échelle, présentes dans la culture populaire comme par exemple dans le cinéma.

Les voyages de Gulliver

Dans le roman de J.Swift de 1726 « Les voyages de Gulliver », Lemuel Gulliver, chirurgien de marine, naviguant vers Bristol fait naufrage sur l’île de Lilliput, dont les habitants, les Lilliputiens, ne mesurent qu’environ six pouces de haut (env. 15 cm). Cette taille, pour représenter une personne, correspond à un rapport de réduction de 1/12.

Au cinéma

Ce tableau présente des photos du Musée de la miniature et du cinéma à Lyon dans lequel une collection permanente est consacrée à l’art de la miniature et notamment les oeuvres Dan Ohlmann.
Source : https://www.museeminiatureetcinema.fr

Extrait du film Total Recall (1990), dans lequel une miniature à l’échelle 1/12 d’un train sur la planète Mars est utilisée.

Source : https://theasc.com/articles/memories-in-total-recall

Les maisons de poupée

Si l’échelle 1/12 est devenue très populaire au fil du temps dans la réalisation de maison de poupée, c’est certainement grâce à la simplicité de conversion de son échelle en système impérial, même si la maison de poupée n’est pas une pratique typiquement Anglaise.

Les deux exemples de diorama à l’échelle 1:12 présentés dans ces vidéos, montrent le niveau de qualité de réalisation en terme de réalisme et de niveaux de détails. A cette échelle, la réalisation de réseaux électriques fonctionnels d’éclairage mais aussi de prises électriques, sont rendus possibles.

L’intégration de technologies à l’échelle 1/12

Crédit : https://www.instagram.com/reel/@kevindalenti

Dans ce diorama à l’échelle 1/12 représentant l’intérieur d’une chambre de la fin des année 80, on trouve la miniature d’un écran TV de l’époque dont l’écran est parfaitement fonctionnel et d’une définition suffisante pour reconnaître parfaitement les images qui défilent d’un jeu vidéo.

Crédit : https://youtu.be/QO9-Mt3oMf0?si=tV_GKNX6U5HBTjtl

Dans ce diorama à l’échelle 1/12 représentant des éléments de cuisine, on trouve un mixer de cuisine parfaitement fonctionnel, tant d’un point de vue mécanique que d’un point de vue électrique. Le fouet peut être monté et démonté du mixer. L’appareil doit être branché sur une prise électrique et un bouton de marche/arrêt doit être actionné pour constater la rotation du fouet.

Les figurines articulées à l’échelle 1/12

L’existence de figurines de bonne qualité, compatibles avec l’échelle du diorama, est sans aucun doute un avantage de taille pour pouvoir accroitre l’effet immersif du diorama. Mais au-delà de cet aspect, c’est aussi un élément essentiel pour la compréhension et la lisibilité du diorama. La présence de personnages, permet de rendre compte visuellement des proportions, et ainsi faciliter la perception des volumes et des distances pour pouvoir se projeter une image mentale de la réalité représentée. De plus, la présence d’une telle référence de mesure permet de ne même pas avoir à s’intéresser à la notion même d’échelle, ce qui peut participer à toucher un plus large public.

L’offre des figurines à l’échelle 1/12 est très importante. De nombreux fabricants de toutes tailles, proposent à la vente des figurines de bonnes qualités et articulées. La présence de la marque Mezco®, sur le marché de la figurine articulée à l’échelle 1/12, a été particulièrement décisive dans le choix de l’échelle du diorama du projet BATLab112. Au-delà de la qualité de leur fabrication et de la diversité des univers auxquels appartiennent les personnages de leurs figurines, et notamment de l’univers DC, un des points forts de cette marque réside, sans aucun doute, dans le niveau de réalisme proposé grâce à des vêtements confectionnés en tissu.

Les dioramas à l’échelle 1/12

La pratique du diorama à l’échelle 1/12 est aujourd’hui très populaire. Cette pratique est sans nul doute portée par les possibilités de mise en scène permises par des figurines articulées de bonne qualité et financièrement abordable. Comme ces figurines représentes, dans la très grande majorité des cas, des personnages de fictions de la culture populaire, il n’est donc pas étonnant que les thématiques des dioramas à l’échelle 1/12 tournent essentiellement autour d’univers de la culture populaire.

Pour le développement du projet BATLab112, ce contexte culturel est un atout indéniable. Un public de plus en plus large découvre, s’intéresse et réalise des dioramas (toutes échelles confondues) poussées par la tendance DIY (Do It Yourself) très en vogue sur les réseaux sociaux. Ainsi, la compréhension du projet BATLab112 par le grand public est facilité par l’accroissement du niveau général de connaissances sur le sujet. D’un point de vue technique, le développement de cette pratique, démultiplie les expérimentations, le développement de nouveaux savoir-faire et le perfectionnement des techniques. Ainsi, le projet BATLab112 peut profiter de cette dynamique créative pour trouver les solutions techniques adaptées à ses objectifs.

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Le diorama pédagogique du projet BATLab112

Le choix d’une échelle de diorama

Le choix de l’échelle de fabrication est structurant pour le projet BATLab112. En effet, le diorama réalisé ne doit pas être trop grand, pour des raisons d’encombrement et de transport, ni trop petit, pour des raisons de niveau de restitution des détails… Lire la suite →

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Introduction

S’engager dans la réalisation d’un diorama, quelqu’en soit l’objectif final, impose de se poser la question de l’échelle de fabrication. Ce choix est structurant pour le projet BATLab112. En effet, le diorama réalisé ne doit pas être trop grand, pour des raisons d’encombrement et de transport, ni trop petit, pour des raisons de niveau de restitution des détails et de fidélité par rapport à la réalité. Pour faire le bon choix de l’échelle de fabrication du diorama de la Batcave, il est utile de faire un point sur les échelles les plus courantes dans les domaines du modélisme, des dioramas et modèles réduits. Nous pourrons ainsi évaluer le niveau de réalisme qu’elles permettent, et statuer sur leur conformité avec les exigences du projet BATLab112.

L’échelle h0 et le modélisme ferroviaire

Crédit : https://fr.wikipedia.org/wiki/Modélisme_ferroviaire#Histoire_du_modélisme_ferroviaire

Présentation générale de l’échelle h0

L’échelle h0 correspond à un rapport de réduction de 1/87, ce qui veut dire, que 1cm représente 87cm. A cette échelle, une figurine mesure environ 20mm de hauteur. Son appellation h0 est l’abréviation de « Half Zero », faisant référence à l’échelle 0, très répandue dans le modélisme ferroviaire au début du XXe siècle, correspondante à une échelle de réduction 1/45 (1cm représente 45cm). A cette échelle, l’écartement des rails est de 32 mm pour un écartement standard réel des rails de chemin de fer de 1435mm. On obtient donc un rapport de 1435/32 d’environ 45. Lorsque pour des raisons économiques, dans les années 30, des fabricants ont proposé des modèles de miniatures basées sur des écartement de rails 16mm, puis 16,5mm, cette échelle dont le rapport de réduction est d’environ 87 (1435/16,5) a été baptisée « Half Zero ». 

L’échelle h0 est aujourd’hui une des échelles de réduction la plus utilisée, si ce n’est d’après certaines sources, la plus utilisée au monde. Son incontestable notoriété est due à son utilisation dans le modélisme ferroviaire d’où elle trouve son origine. Même si cette échelle n’est pas la seule dans le domaine du modélisme ferroviaire, elle s’est imposé au début du XXe siècle comme un standard auprès des acteurs du modélisme ferroviaire. 

Les pratiques plus récentes de modélisme d’atmosphère, consistant à reproduire des réseaux étendus au sein de décors réalistes, renforce l’intérêt pour cette échelle. En effet, cette échelle autorise la reproduction de vastes étendues pour un encombrement et un coût compatibles pour une activité amateur, mais aussi pour la réalisation de scènes miniatures à vocation commerciale, impressionnantes par la diversité de leurs décors et de leurs tailles. Le développement de ce type d’attraction participe à la popularité du modélisme ferroviaire et par conséquent, à l’échelle h0.

Des exemples de réalisations de modélisme ferroviaire à l’échelle h0

Miniatur Wunderland

Mini World à Lyon

Le parc Miniatur Wunderland, au cœur du quartier Speicherstadt dans le port de Hambourg, abrite le plus grand réseau de chemin de fer miniature au monde ainsi que des paysages en modèle réduit, dont la précision et les détails sont uniques en leur genre. […] Plus de 1 000 trains en mouvement et de 250 modèles réduits de véhicules commandés de manière automatique se déplacent dans les neuf sections des gigantesques 1 500 m² de surface. […]

Source : https://www.miniatur-wunderland.com

En intérieur sur plus de 3 000 m², Mini World Lyon est le plus grand parc de miniatures animées en France ! Ce parc de loisirs convient à tous les publics quel que soit l’âge et propose une immersion dans d’immenses mini mondes plein de féerie et d’humour. Plongez dans nos 5 mondes : ville, montagne, campagne, Lyon et le dernier consacré à la Côte d’Azur ! Nos 70 000 mini habitants vous attendent dans une scénographie spectaculaire !

Source : https://miniworldlyon.com

Intégration de technologies à l’échelle h0

L’intégration de technologies dans les dioramas de modélisme ferroviaire concerne principalement le pilotage des réseaux. Les premières évolutions structurantes sont intervenues dans le domaine de l’électricité et de l’alimentation en énergie électrique des réseaux. Les évolutions dans le domaine de l’électronique ont ensuite permis une miniaturisation des capteurs et des circuits de communication. Enfin, les évolutions dans le domaine de l’informatique assure aujourd’hui une gestion plus précise, plus détaillée et plus réaliste des réseaux miniatures.

Mais si ces évolutions technologiques sont essentielles pour offrir aux passionnés et professionnels du modélisme ferroviaire des opportunités de développement tant économiques que dans les pratiques, elles restent très peu visibles de la part du grand public, spectateur de ces mondes miniatures. L’omniprésence de la technologie peut tout de même transparaitre au travers d’effets participant au réalisme des scènes : le son et la lumière. Même si la tendance actuelle met en avant une intégration plus systématique du son de la part des professionnels du modélisme ferroviaire, de ces deux effets sensoriels, la lumière semble être le plus développé des deux. Cette situation trouve certainement une part d’explication dans l’histoire de l’évolution des techniques. Fabriquer des ampoules miniatures, même avant l’avènement des leds, étaient plus simples et moins onéreux que de fabriquer des émetteurs sonores miniatures au rendu réaliste.

Crédit : https://youtu.be/gApek9WjnSo?si=ItqFEKKEzIiktA2n

Cette reproduction à l’échelle h0 d’un passage à niveau dispose de 4 feux doubles clignotants et de 2 barrières motorisées.

Crédit : https://youtu.be/qZVFtcNr1TQ?si=CmHQEd63Ynt1XaPQ

Cette reproduction à l’échelle h0 d’un passage à niveau dispose de feux clignotants et de barrières motorisées, actionnées automatiquement avant le passage du train.

L’échelle 1/35 et le modélisme militaire

Crédit : https://youtu.be/M1fbmq6Loc8?si=Uqznn_NNnOFxBQrd

Présentation générale de l’échelle 1/35

Dans la pratique du modélisme militaire, l’échelle 1/35 semble être l’échelle la plus courante lorsque l’objectif et de représenter des véhicules miniatures. Cependant, l’échelle 1/72 semble être aussi très utilisée quand il s’agit de représenter des champs de bataille. Les avantages de cette échelle 1/72 ne seront pas développés ici, car très proche dans les possibilités techniques offertes de l’échelle 1/87 développée dans le paragraphe précédent.

A l’échelle 1/35, 1cm représente 35cm. A cette échelle une figurine de soldat mesure 50mm de hauteur. A surface équivalente, ce rapport de réduction plus faible que l’échelle h0, impose des représentations miniatures plus concentrées. Par contre cette échelle offre des possibilités de reproduction plus précise et plus détaillée. 

Le modélisme militaire à l’échelle 1/35 met en scène généralement des chars de la seconde guerre mondiale, même si d’autres périodes historiques sont aussi représentées. Cette échelle s’est apparemment imposée grâce à la diversité et la qualité de l’offre commerciale des fabricants de maquettes vendues en kit.

Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Model_military_vehicle

Des exemples de réalisation de diorama à l’échelle 1/35

Comme le montrent ces exemples de dioramas de modélisme militaire à l’échelle 1/35, les scènes représentées sont d’ampleur plus modeste que les vastes étendues permises par l’échelle h0 du modélisme ferroviaire. Ces dioramas sont pour l’essentiels centrés sur un véhicule mis en scène.

Par contre, ces dioramas surprennent par le foisonnement et la précision de représentation des détails des véhicules, des décors et des personnages.

Intégration de technologies à l’échelle 1/35

Crédit : https://youtu.be/0dddVJXOupw?si=oo4jiOMJKI86f2k1

Dans ce diorama à l’échelle 1/35 reproduisant une scène d’un champ de bataille de la seconde guerre mondiale, la réplique du char a été équipée d’un système de motorisation radio-commandé (RC) qui autorise son déplacement au sein du diorama.

Crédit : https://youtu.be/PGxHuroPWT4?si=KpkWOhCF3r06l8SB

La tourelle de la réplique de ce char de la seconde guerre mondiale, à l’échelle 1/35, a été équipée d’un système de rotation radio-commandé (RC).

L’échelle 1/18 et le modélisme automobile Diecast

Crédit : https://youtu.be/CbgwMBR7wQE?si=64wQd4KFLUD-r9eA

Présentation générale de l’échelle 1/18

L’échelle 1/18 est une échelle très répandue dans la fabrication de reproductions miniatures de voitures, et plus particulièrement celles issues du procédé de fabrication Diecast. Compte tenu du rapport de réduction (1cm représente 18cm), à cette échelle, une voiture mesure environ 25cm de longueur en fonction des modèles. Une figurine mesure environ 10cm.

A l’origine, « die-cast toy » désigne un jouet fabriqué par un procédé de moulage métallique sous pression. Cependant, ce procédé de fabrication n’est pas réservé à la production exclusive de voitures miniatures, ce qui implique l’utilisation d’échelles différentes pour assurer des rapports de réduction compatibles avec de la production de jouets grand public. Ainsi, on peut aussi trouver des avions « diecast » à l’échelle 1/400. De même, ce procédé de fabrication n’étant pas exclusif à une marque, on trouve un florilège d’autres échelles de réduction en fonction des différentes stratégies commerciales de ces marques et de leurs époques.

Des exemples de réalisation de diorama à l’échelle 1/18

Il n’est pas surprenant, compte tenu de l’origine de l’échelle 1/18, de trouver comme principale thématique dans les dioramas, de nombreuses représentations d’ateliers de réparation automobile et de garages. Les véhicules sont ainsi mis en scène seuls ou en petit nombre au sein de décors relativement réduits, tel que l’intérieur d’un atelier ou un court tronçon de route. L’échelle 1/18 assure un niveau de détail très satisfaisant dans la reproduction des véhicules et de leurs intérieurs mais aussi pour les décors et les figurines. 

Intégration de technologies à l’échelle 1/18

Crédit : https://youtu.be/IJQT7bpe2tA?si=QeUOJqeWxxGNLW5H

Dans ce diorama à l’échelle 1/18 représentant un showroom automobile, on remarque en arrière plan un écran parfaitement fonctionnel simulant un écran géant de télévision et à l’étage inférieur une plateforme rotative motorisée pour l’exposition de voitures.

Crédit : https://youtu.be/kqxNCgjz4Fg?si=ET8MNy0dzBfylDCU

Dans ce diorama à l’échelle 1/18 de la devanture d’un garage automobile, deux voitures de polices sont stationnées tous feux allumées. La voiture de droite dispose d’un système d’éclairage très complet, comprenant les phares mais aussi divers feux clignotants.

L’échelle 1/12 et les maisons de poupées

Présentation générale de l’échelle 1/12

Dans le système des unités de mesure dit impérial, utilisé notamment par les États-Unis, à l’échelle 1/12, 1 inch (1 pouce) représente 12 inches (12 pouces) soit 1 foot (1 pied). Cette caractéristique de conversion directe, 1 inch / 1 foot, lui vaut l’appellation de « One-scale » qui pourrait être traduit par « échelle unique ». Dans le système métrique, à l’échelle 1/12, 1cm représente 12cm. A cette échelle, une figurine mesure environ 15cm de hauteur.

La maison de poupée, Dollhouse pour les américains ou encore Doll’s house pour les anglophones, est surtout connue comme jouet à destination des enfants, mais elle est aussi très appréciée des adultes depuis très longtemps. En effet, la fabrication de maisons miniatures réalistes, meublées et habitées, à destination des adultes est une pratique ancestrale. Au XVIe siècle en Europe on trouve déjà des représentations d’intérieurs idéalisés de maison, fabriquées à la main, remplies d’objets domestiques et à destination des adultes.

Si l’échelle 1/12 est devenue très populaire au fil du temps dans la réalisation de maison de poupée, c’est certainement grâce à la simplicité de conversion de son échelle en système impérial, même si la maison de poupée n’est pas une pratique typiquement Anglaise. Jusqu’à la première guerre mondiale, c’est en Allemagne que sont fabriquées les maisons de poupées les plus prisées. Au début du XXe siècle, des fabricants en France et aux Etats-Unis sont aussi reconnus pour leurs productions.

Hormis la présence de fabricants américains sur le marché de la maison de poupée depuis le XXe siècle, il faut aussi mentionné les publications de deux expertes : Vivien Greene au Royaume-Uni et Flora Gill Jacobs aux États-Unis. Le premier ouvrage de Flora Gill Jacobs, « A History of Dolls’ Houses », publié en 1953 et celui de Vivien Greene, « English Dolls’ Houses of the 18th and 19th Centuries » en 1955 ont précédé la même année une exposition de maisons de poupées d’époque de plusieurs pays, à Londres. Les deux collectionneuses ont ensuite ouvert des musées dédiés aux maisons de poupées à Oxford, en Angleterre, et à Washington D.C., aux États-Unis. Grâce à des publications imprimées telles que l’  « International Dolls’ House News », l’ « American Miniaturist et Dolls House and Miniature Scene », les collectionneurs du monde entier ont commencé a partagé des photos, des conseils …

Des exemples de réalisation de diorama à l’échelle 1/12

Intégration de technologies à l’échelle 1/12

Crédit : https://www.instagram.com/reel/@kevindalenti

Dans ce diorama à l’échelle 1/12 représentant l’intérieur d’une chambre de la fin des année 80, on trouve la miniature d’un écran TV de l’époque dont l’écran est parfaitement fonctionnel et d’une définition suffisante pour reconnaître parfaitement les images qui défilent d’un jeu vidéo.

Crédit : https://youtu.be/QO9-Mt3oMf0?si=tV_GKNX6U5HBTjtl

Dans ce diorama à l’échelle 1/12 représentant des éléments de cuisine, on trouve un mixer de cuisine parfaitement fonctionnel, tant d’un point de vue mécanique que d’un point de vue électrique. Le fouet peut être monté et démonté du mixer. L’appareil doit être branché sur une prise électrique et un bouton de marche/arrêt doit être actionné pour constater la rotation du fouet.

L’échelle 1/6 et les figurines articulées

Présentation générale de l’échelle 1/6

L’échelle 1/6 est particulièrement utilisée pour la production de figurines articulées. Cette échelle doit certainement sa popularité à la notoriété de certaines figurines devenues très célèbres comme par exemple GI.Joe® mais surtout Barbie® . A cette échelle, les figurines mesurent environ 30cm, sont généralement articulées et livrées avec de nombreux vêtements et accessoires.

Des exemples de réalisation de diorama à l’échelle 1/6

Intégration de technologies à l’échelle 1/6

Crédit : https://youtu.be/6Q61R7gSu3Y?si=RAR8uC6p97eMlfTX

Cette réplique miniature à l’échelle 1/6 attend qu’une pièce soit insérée pour activer le panneau de commande qui s’allument. L’appui sur un bouton du panneau de commande déclenche le service d’une canette.

Crédit : https://youtu.be/OLwMygn8BR0?si=FDF0QqqB0NSa_j7T

Cette réplique miniature à l’échelle 1/6 d’une machine d’arcade est parfaitement fonctionnelle. Les commandes et l’écran permettent de jouer réellement comme sur une vrai machine.

Voir aussi

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